Nouméa

Nouméa, Nouvelle-Calédonie

Nouméa est la capitale du pays d’outre-mer français de la Nouvelle-Calédonie, au sud-ouest de l’océan Pacifique, dans le coin sud-ouest de l’île principale de la Nouvelle-Calédonie. Elle a été fondée en 1854 sous le nom de Port-de-France. Elle est située sur un excellent port en eau profonde protégé par l’île Nou et un récif. Le Grand Quay a une façade de 442 mètres de long. La ville, adossée à des collines basses, compte des bâtiments modernes, un grand marché public et la cathédrale Saint-Joseph, une vieille structure en pierre. On y trouve également l’Université de Nouvelle-Calédonie (fondée en 1999 ; elle faisait autrefois partie de l’Université française du Pacifique), un aquarium corallien, une centrale hydroélectrique aux chutes de Yaté et une usine de raffinage du nickel à la pointe Duiambo. Le centre culturel Tjibaou (construit de 1995 à 1998), qui se consacre à la préservation et à la présentation du patrimoine culturel kanak (indigène de la Nouvelle-Calédonie), est situé sur une péninsule juste à l’est de la ville et constitue la principale institution culturelle de la Nouvelle-Calédonie. Sa conception saisissante, due à l’architecte italien Renzo Piano, s’inspire de l’architecture traditionnelle kanake. La ville est desservie par deux aéroports internationaux, Tontouta et Magenta.

La Nouvelle-Calédonie est la plus grande île du pays français d’outre-mer de la Nouvelle-Calédonie, dans le sud-ouest de l’océan Pacifique à 750 miles (1 200 km) à l’est de l’Australie. Également connue sous le nom de Grande Terre, elle mesure environ 400 km de long et 40 km de large. Depuis sa côte, encerclée par l’une des plus longues barrières de corail du monde (la deuxième après la Grande Barrière de Corail d’Australie), l’île s’élève vers une double chaîne de montagnes centrales, dont le sommet le plus élevé est le Mont Panié, avec une altitude de 1 628 mètres. Le climat est essentiellement subtropical, avec des températures mensuelles moyennes allant de 17 °C à 32 °C. Les précipitations sont les plus élevées de décembre à décembre. Les précipitations sont les plus élevées de décembre à mars ; sur la côte est, qui est soumise aux alizés, elles atteignent environ 3 000 mm par an, tandis que la côte ouest reçoit moins de 1 000 mm. Des forêts poussent le long de la côte est et dans certaines vallées, tandis que la côte ouest présente des savanes. Le niaouli, ou cajeput, et plus de 10 espèces du genre Araucaria (conifères en forme de pin) sont caractéristiques. La faune naturelle est peu abondante, à l’exception des poissons et des oiseaux.

L’île aurait été colonisée par des Mélanésiens venus d’Asie du Sud-Est vers 3000 avant notre ère. Le premier Européen à visiter l’île (1774) fut le capitaine James Cook, qui lui donna le nom romain de l’Écosse, Caledonia. Bruni d’Entrecasteaux, un Français, a visité l’île en 1793. Une mission catholique française a été établie en 1840, et l’île a été annexée par la France en 1853. Elle a servi de colonie pénitentiaire de 1864 à 1897, période pendant laquelle les indigènes ont tenté plusieurs révoltes. Lorsque le territoire français d’outre-mer a été créé en 1946, l’île en a fait partie.

Bien que près de la moitié de la population soit mélanésienne, il y a beaucoup d’Européens et de personnes d’ascendance européenne. L’île compte également de petites communautés d’insulaires de Wallis, de ni-Vanuatu (peuple indigène du Vanuatu), d’Indonésiens et de Vietnamiens, qui ont tous été amenés à l’origine comme travailleurs.

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